Qu’est-ce que la Médecine Fréquentielle (EAV) ?

La médecine fréquentielle, parfois appelée médecine énergétique ou électro-acupuncture selon Voll (EAV), est une pratique alternative qui repose sur l’utilisation des fréquences électromagnétiques pour évaluer et rééquilibrer le corps humain. Cette méthode repose sur l’idée que notre corps émet des fréquences spécifiques, et qu’un déséquilibre dans ces fréquences peut révéler ou entraîner des troubles de santé. Mais comment fonctionne cette approche, quels sont ses fondements et ses applications concrètes, notamment avec le detoxinateur ionique ? Entrons dans le détail.

 

Origines et fondements de la médecine fréquentielle

Les bases scientifiques et philosophiques

La médecine fréquentielle trouve ses racines dans des disciplines qui combinent physique, biologie et traditions énergétiques anciennes. Elle repose sur deux concepts principaux :

  1. La bioénergie : chaque cellule, organe ou tissu du corps humain émet une fréquence électromagnétique spécifique. Ces fréquences sont influencées par l’état de santé, les émotions, et l’environnement.
  2. L’autorégulation énergétique : le corps est considéré comme un système en équilibre dynamique, capable de s’auto-réparer lorsqu’il est correctement stimulé.

Cette approche puise également dans les principes de la médecine traditionnelle chinoise, notamment l’acupuncture, en adaptant les méridiens et points d’énergie pour une analyse et un traitement technologiques.

 

L’apport du Dr. Reinhold Voll

Dans les années 1950, le médecin allemand Reinhold Voll a combiné les principes de l’acupuncture avec la technologie moderne pour créer ce qu’on appelle aujourd’hui l’EAV (Électro-acupuncture selon Voll). Il a découvert que les points d’acupuncture sur la peau possèdent des propriétés électriques mesurables. Voll a développé des appareils pour tester ces points et établir des diagnostics basés sur les variations de résistance électrique. Apprenez-en plus sur la Fédération Nationale de Médecine Traditionnelle Chinoise.

 

Le fonctionnement de l’EAV

1. Les méridiens et les points énergétiques

Dans le système EAV, chaque méridien d’énergie correspond à un organe ou une fonction spécifique du corps. Par exemple :

  • Le méridien du foie reflète la santé hépatique.
  • Le méridien des poumons est associé à la respiration et au système immunitaire.

En plaçant une sonde sur un point d’acupuncture et en mesurant la résistance électrique, le praticien peut évaluer l’équilibre énergétique de l’organe ou du système correspondant.

 

2. Les appareils de mesure

Les appareils d’EAV utilisent un circuit électrique pour tester les points d’acupuncture. Ces appareils comprennent généralement :

  • Une sonde : tenue par le praticien et appliquée sur un point précis du corps.
  • Un électrode passive : tenue par le patient pour compléter le circuit.
  • Un écran ou un indicateur : permettant d’afficher les variations électriques.

Le résultat est généralement exprimé sur une échelle de 0 à 100, où :

  • Une mesure entre 45 et 55 est considérée comme normale.
  • Une mesure basse peut indiquer une faiblesse énergétique.
  • Une mesure élevée peut signaler une inflammation ou une suractivité.

 

Applications de la médecine fréquentielle

1. Diagnostic énergétique

La médecine fréquentielle est souvent utilisée pour identifier des déséquilibres énergétiques et detoxification du corps avant qu’ils ne se manifestent sous forme de symptômes physiques. Cela permettrait d’agir en prévention sur des troubles émergents tels que :

  • Les déséquilibres hormonaux.
  • Les intolérances alimentaires.
  • Les troubles digestifs.
  • Les infections chroniques (fongiques, virales ou bactériennes).

 

2. Rééquilibrage énergétique

Une fois les déséquilibres identifiés, des fréquences correctrices peuvent être utilisées pour stimuler le processus naturel de guérison du corps. Cela peut inclure :

  • Le biofeedback fréquentiel : envoi de fréquences spécifiques pour rétablir l’équilibre.
  • L’acupression ou acupuncture : combinée à l’électro-stimulation.

 

3. Approches complémentaires

La médecine fréquentielle est rarement utilisée seule. Elle s’intègre souvent dans une prise en charge globale incluant des approches nutritionnelles, homéopathiques ou phytothérapeutiques.

 

Les domaines d’utilisation principaux

1. Gestion du stress et des troubles émotionnels

Le stress chronique perturbe les fréquences naturelles du corps. L’EAV peut aider à :

  • Réduire la charge de stress.
  • Identifier les organes ou systèmes affectés.
  • Soutenir l’équilibre émotionnel grâce à des fréquences apaisantes.

 

2. Troubles chroniques

Pour les personnes souffrant de pathologies chroniques telles que la fibromyalgie, le syndrome de fatigue chronique ou des douleurs inexpliquées, l’EAV offre une approche personnalisée pour identifier les déséquilibres sous-jacents.

 

3. Allergies et intolérances

La médecine fréquentielle est utilisée pour détecter des sensibilités alimentaires ou environnementales. Cela permet de recommander des ajustements dans l’alimentation ou l’exposition à certains éléments.

 

4. Performance et bien-être global

Les sportifs ou les personnes cherchant à optimiser leur énergie globale utilisent parfois l’EAV pour améliorer leurs performances et accélérer la récupération après un effort.

 

Controverses et limites de la médecine fréquentielle

Manque de validation scientifique

Bien que certains aspects de l’EAV soient prometteurs, cette méthode reste controversée dans le milieu médical conventionnel. Les principales critiques concernent :

  • Le manque d’études scientifiques rigoureuses : la plupart des recherches sont anecdotiques ou réalisées sur de petits échantillons.
  • La difficulté à standardiser les mesures : les résultats peuvent varier en fonction de l’appareil, du praticien ou des conditions environnementales.

 

Risque de diagnostic erroné

L’EAV n’est pas reconnue comme une méthode de diagnostic médical au sens strict. Les praticiens doivent donc s’assurer de ne pas poser de diagnostic médical sans confirmation clinique.

 

Praticiens non formés

Le succès de cette approche dépend fortement des compétences et de l’expérience du praticien. Une mauvaise utilisation des appareils ou une interprétation incorrecte des résultats peut mener à des recommandations inappropriées.

 

La médecine fréquentielle dans le contexte actuel

L’essor des technologies de santé connectée et de l’intérêt croissant pour les médecines alternatives a donné un nouveau souffle à l’EAV et à la médecine fréquentielle. Ces pratiques attirent particulièrement :

  • Les adeptes de médecine holistique : en quête d’une approche non invasive et globale.
  • Les patients souffrant de pathologies inexpliquées : cherchant des solutions complémentaires.

Cependant, pour que cette pratique gagne en crédibilité, davantage de recherches scientifiques et une meilleure régulation des appareils et formations seront nécessaires.

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